Les attaques de loup se renforcent dans l’est de la France
Les dégâts des loups augmentent aux confins de la Meuse et des Ardennes. Les éleveurs attendent des réactions rapides de l’opinion publique et des élus.
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« C’est l’enfer est dans nos pâturages » à cause des loups, alertent les FDSEA de la Meuse et des Ardennes dans un communiqué de presse du 23 mai 2025. Les attaques se concentrent dans une zone aux confins des départements de la Meuse, de la Marne et des Ardennes. « Les éleveurs sont à bout », insistent Thierry Huet, président de la FDSEA des Ardennes, et Jean-Guillaume Hannequin, son homologue de la Meuse.
Les loups font de nouveaux carnages (26/05/2025)
Un bilan déjà lourd
Le bilan du prédateur dans les deux départements est déjà lourd. Depuis le début de l’année, les Ardennes ont déjà enregistré 16 attaques, totalisant 49 animaux tués et 17 blessés. Il semblerait que le loup (ou les loups) soit en cours d’installation car en 2024, les chiffres faisaient état de 50 attaques avec 110 ovins morts et 65 blessés.
Idem dans la Meuse, en trois attaques depuis le début de l’année, 16 animaux sont morts et 24 sont blessés. En 2024, 79 animaux étaient morts et 25 étaient blessés à la suite de 29 attaques.
Soutien des maires
Judicaël Hannequin, à Aincreville, dans la Meuse a déjà subi plusieurs attaques. À la tête d’une troupe de 300 brebis et de 25 vaches allaitantes, il s’inquiète de la progression des dégâts et de la pérennité de son élevage.
« Le modèle pastoral français est en grand danger », alertent les responsables syndicaux qui ont le soutien des maires leur zone en lançant une pétition contre les loups. Ensemble, ils ont prévu d’aller à la rencontre de grand public, le 1er juin à 12h30 sur la commune de Landres-et-Saint-Georges dans les Ardennes.
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